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NutriNet-Santé

Audition du Dr Mathilde Touvier à l'Assemblée nationale : Mission d'information sur l'utilisation des sels nitrités dans l'industrie agroalimentaire

Publié le 24/11/2020
Exposition aux mélanges d’additifs alimentaires – focus sur les nitrites/nitrates

Dans cette vidéo de l'Assemblée national, le Dr Mathilde Touvier, coordinatrice de l'étude NutriNet-Santé et directrice de l'Eren, est auditionnée dans le cadre de la mission d'information sur l'utilisation des sels nitrités dans l'industrie agroalimentaire (1h23 à 2h20).

Elle y présente : 
  • Une synthèse sur les aliments ultra-transformés et leur impact sur la santé
  • Le projet Additives
  • Des résultats préliminaires sur l'exposition aux additifs, avec un focus sur les nitrates et nitrites
  • Les perspectives de recherche planifiées à court/moyen terme sur leur impact santé
​​​​​Une vidéo sur les recherches menées sur les additifs à ne pas manquer !

​​​Retrouvez la vidéo ici
 

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Canal détox Inserm "Une vie sans sucre...vraiment ?" avec le Dr Mathilde Touvier

Publié le 12/11/2020
Une vie sans sucre...vraiment ?

Dans cette vidéo du canal détox Inserm, le Dr Mathilde Touvier, coordinatrice de l'étude NutriNet-Santé et directrice de l'Eren, vous répond sur :
  • Les sodas sont bourrés de sucre mais les jus de fruits ça au moins c'est sain non ?
  • Quels sont les liens entre la consommation de sucre et la santé ?
  • Quelles sont les recommandations nutritionnelles actuelles pour les boissons sucrées ? Et plus globalement le sucre ?
  • Les personnes atteintes d'un cancer doiivent elles stopper le sucre ?
  • Le sucre est-il addictif ?...
Une vidéo sur le sucre et la santé à ne pas manquer !

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Retrouvez la vidéo ici : https://www.youtube.com/watch?v=jhmCC247tgE&list=PL525ZU55fXEzw1TTUMi_xkhtq6YRzYvA1

 

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Dr Mathilde Touvier & Dr Paule Latino-Martel dans l'Enquête de santé de France 5

Publié le 09/11/2020
Alimentation : faut-il croire aux régimes anti-cancer ? 

Dans l'Enquête de santé de France 5, le Dr Mathilde Touvier, coordinatrice de l'étude NutriNet-Santé et directrice de l'Eren, et le Dr Paule Latino-Martel, coordinatrice du Réseau NACRe et directrice de recherche à l'Eren vous répondent. 
  • La consommation de viandes rouges augmente t-elle le risque de cancer colorectal ?
  • Quels sont les liens entre alimentation et cancers ?
  • Faut-il croire ce qui est écrit dans les nombreux livres grand public publiés sur la thématique ?
  • Existe t-il un ou des aliments miracle ?
  • Par quels mécanismes la consommation de viandes rouges augmente le risque de cancer ?
  • Quels sont les effets de la consommation d'aliments ultra-transformés ?
  • Quel est l'effet du surpoids...

Un reportage sur alimentation et cancer à ne pas manquer !
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Retrouvez l'émission en replay sur : https://www.france.tv/france-5/enquete-de-sante/1987979-alimentation-faut-il-croire-aux-regimes-anti-cancer.html

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Tests sérologiques COVID-19 SAPRIS-SERO : 1ère publication !

Publié le 21/09/2020
Un article scientifique présente les 1ers résultats en France basé sur la recherche d’anticorps contre la maladie COVID-19. Ces résultats reposent sur les auto-prélèvements sanguins réalisés en mai et juin 2020 par 14 500 participants de 3 grandes cohortes d’adultes, dont 5400 Nutrinautes. 



Début mai 2020, Santé Publique France a envoyé un kit d’auto-prélèvement sanguin sur papier buvard à 14 500  volontaires des cohortes NutriNet-Santé, Constances et E3N-E4N. Pour cette première vague, seuls les volontaires habitant dans les régions Grand-Est, Île-de-France (régions alors les plus touchées par l’épidémie de COVID-19) et Nouvelle-Aquitaine (région alors peu touchée) avaient été contactés dans le cadre de ce volet biologique du projet SAPRIS piloté par l’Inserm. L’objectif était d’estimer le pourcentage de personnes ayant rencontré SARS-CoV-2, le virus responsable de la maladie COVID-19.

Les résultats des tests sérologiques réalisés par l’Unité des virus émergents de Marseille ont été mis en ligne le 20/09/2020 sur la plateforme de prépublications MedRxiv. Ces résultats sont les 1ers en France basés sur la recherche d’anticorps en population générale. Ils reposent sur 5400 échantillons sanguins transmis par des volontaires de NutriNet-Santé mais aussi par 7300 participants de la cohorte Constances et 1800 participants de la cohorte E3N/E4N, soit un total de 14 500 personnes.

Entre le 4 mai 2020 et le 23 juin 2020, le taux d’infection COVID-19 était au maximum de :
  • 10 % en Île-de-France
  • 9 % en Grand-Est
  • 3 % en Nouvelle-Aquitaine.

Ces chiffres sont basés sur les résultats au test ELISA-S qui détecte les anticorps contre la protéine S présente à la surface des coronavirus tels que SARS-CoV-2. 



Des symptômes pour la moitié des volontaires infectés

La moitié des volontaires avec des anticorps contre la protéine S ont eu des symptômes d’infection COVID-19. Cela suggère que la moitié des personnes infectées était asymptomatiques. 

Lorsque le test ELISA-S s'est révélé positif et que la quantité d'échantillon le permettait, d'autres tests sérologiques ont été réalisés. Ils révèlent que plus les personnes infectées ont développé des symptômes, plus leur réponse immunitaire a été importante avec notamment la production d'anticorps neutralisants.

Plusieurs caractéristiques associées au risque d’être infecté par le virus
  • les jeunes volontaires (18-49 ans) ont été davantage infectés que les plus âgés 
  • les volontaires avec au moins un enfant ou adolescent dans la même maison ont été davantage infectés
  • les fumeurs ont été moins infectés que les non-fumeurs. Mais attention, si le tabagisme semblerait associé inversement au risque d’infection (résultat à confirmer dans d’autres populations d’étude), il est un facteur de risque important et avéré de maladie COVID-19 sévère !

Un grand merci aux Nutrinautes qui ont participé à cette vague 1 pour leur implication dans ce projet de recherche ! Toutes nos excuses aux Nutrinautes de la vague 2 qui attendent avec impatience leurs résultats. Nous les mettrons à disposition dans votre Espace Santé dès leur envoi par le laboratoire de Marseille qui a des milliers d'échantillons à tester. Merci à eux pour leur travail, précieux et minutieux. A bientôt pour la suite des résultats scientifiques !

Lien vers l'article scientifique : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.09.16.20195693v1


 

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Tests sérologiques COVID-19 SAPRIS-SERO : qu'en conclure ?

Publié le 17/08/2020
Environ 6000 échantillons sanguins de Nutrinautes ont été collectés en mai/juin et 21000 autres sont actuellement en cours de collecte.
Ces milliers d’échantillons ont été analysés ou le seront prochainement par l’Unité des virus émergents (UVE) UMR IRD/Université Aix-Marseille/Inserm. Les scientifiques recherchent la présence d’anticorps contre le virus responsable de la maladie COVID-19. 


Trois questions à Xavier de Lamballerie, directeur du laboratoire qui réalise ces tests sérologiques.

Quelles méthodes utilisez-vous pour rechercher les anticorps potentiellement produits par les volontaires qui ont rencontré le virus ?
Nous utilisons 2 méthodes. Dans un 1er temps, nous réalisons la technique simple et rapide ELISA* sur tous les échantillons de sérums issus des buvards sur lesquels les participants ont déposé une goutte de sang. Cette méthode — aussi utilisée dans les laboratoires commerciaux — recherche dans le sang la présence d'anticorps capables de reconnaître la protéine S, qui se trouve à la surface du virus et lui permet de s'accrocher aux cellules pour y rentrer et s'y multiplier. Si le résultat d’ELISA est négatif, il y a une forte probabilité que la personne n'ait pas été infectée par le virus.

Dans le cas d’un résultat d’ELISA positif, ou douteux, nous procédons à un test dit de « séroneutralisation ». Ce test est réalisé dans un laboratoire haute sécurité de niveau P3, avec des techniciens sous scaphandre. Nous préparons des dilutions des sérums des volontaires et les mélangeons avec des cellules et SARS-CoV-2, le virus responsable de la maladie COVID-19. Si au bout de 5 jours, les cellules ne sont pas infectées, cela indique que le sérum contenait des anticorps dits « neutralisants » qui se fixent fortement au virus et l'empêchent d'infecter les cellules.

Si le résultat à ce test de « séroneutralisation » est positif, nous sommes alors sûr à quasi 100 % que la personne a rencontré SARS-CoV-2. Mais attention, cela ne veut pas dire que la personne est protégée face à une nouvelle infection ! Nous n'avons pas encore — pour le COVID-19 — ce que l'on appelle un « corrélat de protection » : nous ignorons quelle quantité d'anticorps est nécessaire pour protéger efficacement contre l'infection. Il est essentiel que la personne testée positive continue à se protéger, et à protéger les autres, en maintenant les gestes barrières, en portant un masque et en gardant des distances physiques.

Vous obtenez parfois des résultats d’ELISA positif et « séroneutralisation » négatif. Comment les expliquez-vous ?
Cette situation est la plus difficile à interpréter — et aussi la plus frustrante pour les personnes qui recevront ce type de résultat. Pour une partie des personnes concernées, ces résultats contradictoires peuvent être liés au fait que la personne possédait des anticorps développés contre un autre coronavirus (par exemple ceux provoquant certains rhumes) qui reconnaissent aussi l'enveloppe du SARS-CoV-2, d'où le test ELISA positif.

Pour d'autres personnes, il peut s'agir de la marque d'une authentique infection par le SARS-CoV-2 mais sans anticorps neutralisants détectés, soit parce que la personne n'en a jamais sécrétés, soit parce qu'elle les a perdus au cours du temps. Nous travaillons beaucoup pour essayer d'améliorer l'interprétation des résultats dans ce cas particulier, mais il nous faudra sans doute encore un peu de temps pour y voir clair. Avouons-le modestement, nous savons encore assez peu de choses sur la réponse immunitaire déclenchée face au SARS-CoV-2.

Des études antérieures suggèrent une durée de persistance des anticorps neutralisants de 1 à 3 ans contre les coronavirus responsables de rhumes mais aussi SARS-CoV-1 et MERS-CoV. Qu’en est-il pour SARS-CoV-2 ?
Nous n’en savons rien du tout ! Nous n'avons le recul nécessaire ni pour estimer la durée de persistance des anticorps neutralisants, ni l’efficacité de leur protection. Au risque de me répéter : identifier des anticorps grâce aux tests ELISA ou de « séroneutralisation » n’est, en l’état des connaissances actuelles, pas synonyme de protection. Nous utilisons ces résultats à ce stade seulement pour identifier une infection passée, pas pour prédire une protection future. Nous invitons tous les volontaires des cohortes participant au projet SAPRIS à ne pas modifier leurs comportements de protection vis-à-vis d’eux-mêmes et des autres en fonction des résultats qui leur seront rendus. Il est essentiel de garder masques et gestes barrières.

*Le test ELISA réalisé est le test Anti-SARS-CoV-2 ELISA IgG d’EUROIMMUN.
 

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